Monter les blancs en neige ferme. Incorporer les poudres.
Dresser sur plaques beurrées et farinées avec douille à langue
de chat. Cuisson four doux.

Préparer une crème anglaise. Puis incorporer au mélange
jaune et sucre, la poudre à crème et la farine. En fin de cuisson,
incorporer la gélatine préalablement détrempée.
Avant complet refroidissement, ajouter litre pour litre de la
crème fouettée et sucrée à 80 g au litre.
Incorporer enfin des zestes d’oranges finements coupés et
préalablement macérés dans du Cointreau® (60 g pour 1 dl).

A préparer selon votre recette habituelle. Découper ensuite
des fonds de génoise de 1 cm d’épaisseur, de même dimension
que les fonds des succès.

Napper très légèrement les fonds de succès avec une bonne
crème.
Dresser une couche de bavaroise au Cointreau® sur le fond ainsi
nappé, puis placer le fond de génoise imbibé de Cointreau®.
Remarque : A ce stade, ce gâteau peut se fabriquer en grande
série car il se congèle facilement en gardant toute sa saveur.
Il faut bien entendu, ne le congeler que dans sa préparation
primaire, avant sa finition qui ne s’effectue que le jour de sa
consommation.

Le jour de la consommation :
A partir du fond réservé en congélateur, garnir de crème
Chantilly.
Apposer le second fond de succès. L’imbiber de Cointreau®
pour en faciliter le démoulage.
Terminer en masquant le tout et le côté avec la crème Chantilly.
Recouvrir les côtés d’amandes effilées et grillées.
Décorer le dessus avec de fins quartiers d’oranges confites.

Dès les croisades, le nom de RIBEAUPIERRE est célèbre en Alsace. Il devient celui d’un important comté, capitale Ribeauvillé, où se dressent encore aujourd’hui les ruines des trois châteaux et s’épanouit un vignoble toujours florissant. C’est un RIBEAUPIERRE, le Prince Max, qui sera choisi par NAPOLÉON comme premier roi de Bavière.
Splendeurs passées… mais en Alsace, survit toujours la mémoire des RIBEAUPIERRE :
celle des grands seigneurs, maîtres dans l’art de bien vivre, amis des lettres, des arts, des
chansons… et de la table.

Le gâteau « Succès » trouve ses origines au début du XXe siècle, avec la recette créée par Évariste Festal, un pâtissier de Valence d’Agen, dans le Tarn-et-Garonne. Puis dans les années 1950, Gaston Lenôtre contribue à sa renommée en le faisant découvrir bien au-delà de sa région d’origine.